de chroniques, le Docteur Voivenel avait donné son avis sur ce problème.
Les amitiés dites particulières
Voici ce qu'il en est, les civilisations anciennes ne refoulaient pas
les tendances bi-sexuelles.
Les soldats en campagne contournaient les difficultés qu'une
femme pouvait produire, grossesses, etc. ...en se faisant suivre quelques
éphèbes.
Les hommes avaient un aspect très masculin mais avec une note féminine. Il n'était pas rare d'observer un personnage barbu à la musculature puissante, et néanmoins parfumé, avec colliers et bracelets.
Sans risque d'erreur, on peut affirmer qu'il y a de l'homme chez la femme et inversement. Ils ont tous deux un patrimoine héréditaire commun. Allant plus loin, des chercheurs prétendent trouver chez chaque individu des traces atrophiées du sexe opposé.
L'Occident judéo-chrétien tenta de mettre un terme à cette attitude bi-sexuelle. La bourgeoisie même révolutionnaire n'y changea rien.
L'auto-érotisme considéré comme normal par tous
les traités sexuels fut cloué au pilori. Seul l'acte procréateur
avait droit de cité, et exclusivement dans le cadre du mariage.
L'homophilie était "inventée" et devenait un acte condamné.
En dehors de notre bi-sexualité annihilée, la société
concentra désormais son tir sur "l'homophilie" des deux sexes.Les
lois répressives se succédèrent. Ce n'est que récemment
que le législateur ne considère plus l'homosexualité
comme un délit. Avec l'ancienne législation, deux homosexuels
même majeurs étaient coupables devant la loi.
Il était hors de question d'attribuer le qualificatif anormal ou normal à l'homosexuel ou à l'hétérosexuel, l'un et l'autre doivent rester ce qu'ils sont.
Nous sommes gouvernés par les hormones, "Nous avons la morale de notre chimie et la chimie de nos glandes à sécrétions internes" disait le Docteur Voivenel. Une explication simple et logique veut que le cerveau à la naissance soit comparé à une pellicule photographique, chaque pose est une fonction. Il faut impressionner au bon moment, apprendre à marcher et à parler en temps voulu. Quand la chimie est en place, elle demeure. Une plaque mal exposée s'impressionne mal et définitivement. Une bonne photo reste bonne même si elle jaunit au fil des années. Côté sexuel, la pose est assez longue chez l'homme, la plaque est terminée à vingt-cinq ans environ. Avant, les faux pas sont fréquents. La femme est femme vers douze ans.
La bi-sexualité provoque des pulsions homosexuelles déclenchant l'agressivité. Ceci est particulièrement vrai chez les hommes. Le jeune garçon a besoin de prouver sa virilité pour lui et pour les autres. Sa conversion est révélatrice en la matière. Il suffit d'écouter un groupe, et j'ajoute avec humour, le plus "homo" n'est jamais celui à qui l'on pense.
La théorie Œdipienne est à mon avis figée, elle a tendance à trop planifier. En amour, tout est vrai et faux, on trouve des teintes et des demi-teintes. C'est le seul domaine où l'on ne risque pas de dire des bêtises.
Nous nous félicitons de la mise en place d'un enseignement de la sexualité dans nos écoles. De ce fait, l'initiation ne se fera plus de bouches à oreilles sous l'angle du vice.
La femme et l'homme abandonneront le résultat : les tabous.
D'importantes recherches ont été effectuées, et continuent de nos jours, sur les causes de l'homosexualité. Toutes les conclusions ont été rapidement contredites par les faits.
Seuls les progrès de la génétique apporteront une explication plausible. Philosophiquement, on peut orienter la recherche dans cette voie. Il y a de grandes chances pour que la cause provienne d'une erreur d'identification des hormones sexuelles de l'homme et de la femme par notre cerveau. Celui-ci peut réagir anachroniquement devant telle ou telle hormone, et provoquer un dysfonctionnement sexuel.
Méfions nous quand même d'un comportement homosexuel provoqué
seulement par la mode engendrée par les sociétés industrielles
avancées. Les modes ne sont pas faites pour durer... heureusement...
Le
médecin devant la douleur et la mort (Dr Voivenel, Librairie des
Champs-Elysées)
Il
arrive d'entendre et de voir un homme s'agiter et s'exprimer dans un langage
agressif, souvent anomatopesque, en croisant dans la rue un autre homme
jugé non hétéro. Cette attitude peut parfois provoquer
une rixe. Celui qui la provoque, dans tous les cas, est en compagnie d'une
ou plusieurs personnes. Celles-ci sont mises devant le fait accompli.
Cette attitude traduit la projection d'une libido inquiète.