L'habitudinisme, analogie avec la seconde nature


En 1974, j'ai rédigé un article pour La Dépêche. Il devait être publié dans La Magazine.
Le Docteur Voivenel m'annonçait sa publication dans une lettre.


Dans son livre "Les forces mystérieuses de l'esprit", Paul Voivenel parle d'habitudinisme pour expliquer au cours des cures duo avec ses nerveux, l'inconvénient des habitudes dans les névroses.

Je désigne par syndrome de la seconde nature un ensemble de manifestations négatives et indépendantes de la volonté consciente que nous exerçons sur notre conduite dans une situation déterminée. La définition peut paraître longue et abstraite, le titre de l'article doit la simplifier.

L'habitude finit par donner une chimie particulière de laquelle l'organisme peut se satisfaire. La psychologie du malade et du névrosé devient supportable. Il court le risque de prendre patience et de ne demander que la guérison des à-côtés. Les possibilités d'adaptation de l'organisme sont importantes, notre biologie moléculaire a eu raison d'agir ainsi. Les organes et les glandes sont solidaires. A la moindre alerte, la défense s'organise. Il revient au spécialiste de diagnostiquer et d'agir pour rétablir l'équilibre des fonctions.
J'ai parlé de la seconde nature, c'est la psychophysiologie de l'habitude dans la maladie.

L'apparition du syndrome se fait chez certains malades. Les traitements classiques s'avèrent peu efficaces. Seule une thérapeutique nouvelle, définie par un praticien averti, agira.

La maladie existe réellement mais occupe dans la vie du malade une place trop importante. Il bloque inconsciemment le processus de guérison. Paul Voivenel n'hésite pas à dire : "Ils couchent avec la maladie, et rabattent la couverture sur elle".

L'histoire et la littérature offrent des exemples célèbres :
 

      Le praticien possède deux armes efficaces pour corriger les habitudes négatives. Il utilise la persuasion pour les sujets intelligents et la suggestion pour les sensibles.

A tous les niveaux de la vie, on ne trouve qu'un problème de degrés.
Sachons choisir celui qui nous équilibre.
 
 
 

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