La toxicomanie est un vaste problème pour lequel le Docteur Voivenel s'est prononcé avec les qualités requises.
Encore plus triste est la bête humaine des capitales et des grandes villes quand l'idéal ne l'aère pas. Opium, coco, héroïne ... (Docteur Voivenel)Le public est de plus en plus sensibilisé par le problème de la drogue. Le gouvernement met en place des structures préventives et répressives. On parle même de choix de société.
La drogue existe depuis longtemps. Elle était réservée à une caste. L'homme du peuple avait seulement accès à l'alcool et au tabac. Nous assistons à une "démocratisation". Tout le monde peut actuellement être confronté aux produits dopants, hallucinogènes ...
Pour la petite histoire, j'ajoute ceci :
La goutte était la maladie des riches. Aujourd'hui, elle est dans toutes les classes sociales.
Avec l'envahissement de l'audiovisuel, la boucle est bouclée. L'information est capitale dans ce domaine.
On a amalgamé les différentes drogues. A mon avis, il existe les opiacées et les autres.
Dans un passé pas très lointain, la marijuana, stupéfiant voisin du chanvre indien, était une panacée. L'américain Salomon Snyders a présenté un rapport complet. C'est une drogue subjective. Rien dans sa composition ne permet d'évaluer ses effets. Elle déclenche chez ceux qui la pratiquent des états non comparables d'un sujet à l'autre, pour des doses non codifiées.Des spécialistes étrangers et français seraient prêts à admettre sa libéralisation, ce qui isolerait dans un premier temps une future clientèle pour les trafiquants des drogues fortes. Bien sûr, ce n'est pas en quelques lignes qu'une analyse en profondeur peut être faite.
Passons en revue quelques drogues :
- Le haschisch, feuilles femelles de chanvre indien, est jugé par certains avec sévérité. Le Docteur Olievenstein voudrait une approche de ce problème loin des passions intéressées. (lire sa critique des partisans du "comportementalisme")
- Le L.S.D. découvert presque par hasard par un chimiste allemand est un psychédélique. Il peut provoquer des traumatismes corporels à cause des réactions incontrôlées qu'il provoque. On a constaté des cas de défenestration. Il est difficile d'en contrôler le trafic. Un simple flacon de brillantine suffit pour droguer toute une ville.
- Les opiacées ou plus exactement les alcaloïdes du pavot sont les plus dramatiques, la morphine et son dérivé l'héroïne. Physiologiquement, les organes réduisent leurs fonctions. Le drogué augmente inévitablement les doses.
Nous trouvons ensuite les amphétamines et des médicaments d'apparence anodine mais redoutables selon les conditions d'emploi. Je n'en parlerai pas et pour cause. Le Vidal est très connu, peut-être mieux encore que par les médecins et les pharmaciens.La chimie occupe une place importante dans notre société. "C'est une des causes de la montée de la drogue" dirait La Palice, et il aurait raison.
Le corps est soumis à la loi des compensations, il faut rester dans le domaine du psychologique, l'apéritif et la cigarette en font partie. L'alcoolisme et le tabagisme sont la pathologie.Le Docteur Voivenel avait écrit sur les bienfaits du vin.
Il offrait à ses amis la "Celtique". Il écrivait aussi : "Ne répétons pas souvent les petits verres qui remontent le moral". Insensiblement, disait-il, on peut franchir la frontière du psychologique vers le pathologique.
Donnons un sens à la vie, c'est l'affaire de chacun. La drogue comme la violence est un symptôme. Il faut s'attaquer aux causes avec foi.
La règle de base est l'altruisme.
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